mercredi 21 décembre 2011

2011-12-21 aven de la pacarde

 

21.12.11 AVEN DE LA PARCADE (LES CORBIERES, AUDE)

Profondeur totale : -140 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : -135 mètres (siphon plein)

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 3h

PERSONNES PRESENTES : Nadège et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :


Nous avons choisi un jour où il y avait la tempête pour faire de la spéléo. Vite on s’équipe à la voiture puis on part en courant sous la pluie et de grosses rafales de vent. En moins de 5 minutes au lieu d’un quart d’heure de marche d’approche nous sommes à l’entrée de l’aven. Pas besoin de plein de kit car cette grotte est équipée en fixe, Nad a le kit bouffe et moi je suis en touriste, cool !

Très jolie exploration, l’aven était mouillé et par moment on pouvait voir des ruissellements et petites cascades. D’ailleurs nos combinaisons se souviennent de toute cette eau…A part les puits nous avons du passer un tunnel d’environ 20 mètres en rampant, et en essayant d’éviter les flaques d’eau.

Arrivées au fond des puits, on a vite du faire demi tour car le siphon était plein. Petit repas en 10 minutes et c’est parti pour la remontée, pour ne pas se refroidir.

Nad passe devant, car elle va plus vite que moi. Que se soit à la descente comme à la montée, j’ai du mettre le turbo pour la suivre !

J’ai commencé à fatiguer vers la fin de la remontée, et le retour à la voiture sous cette tempête de vent m’a achevé ! D’autant plus que ça montait raide durant un quart d’heure, ce sont les grosses rafales qui m’aidaient à avancer !

Le déshabillage s’est fait fissa fissa, mes chaussettes étaient remplies d’eau, la sous combi aussi. Mais une fois dans la voiture bien au chaud, quel bonheur d’avoir fait cette sortie !

samedi 10 décembre 2011

2011-12-10 la caoudière

 

10.12.2011 LA CAOUDIERO (bélesta, PLATEAU DE SAULT, Ariège)

Profondeur totale -150 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE -100mètres

TEMPS PASSE SOUS TERRE 7h00

PERSONNES PRESENTES: MIGUEL ELSA NAD ET MOI

DESCRIPTION DE LA SORTIE :


La sortie commence bien, je n’avais pas mon kroll, Mig n’avait pas son descendeur, heureusement que Lionel habitait tout près pour que Nad aille chercher ce qui manque. Pendant l’équipement Elsa se rend compte qu’il manque également les mousquetons des AN et des plaquettes à gougeons. Heureusement qu’on avait prévu une trousse de secours, qui sera entièrement utilisée !

Cette sortie avait le but de nous faire tous équiper. C’est Miguel qui commence, puis Elsa et moi, sous le regard attentif de Nad bien sûr ! Je me sentais motivée pour le faire. Après révision du nœud de chaise double (oreilles de lapins), je me lance à équiper une petite main courante suivie d’un P18 (puits Cécile), très impressionnant car j’étais dans le vide, avec un grand volume derrière moi. Un peu stressée que mes plaquettes ne tiennent pas, je les tester à mord pour être sûre. L’équipement s’est bien passé sauf que je n’ai pas vu un spit de premier coup, donc conversion à la montée pour pouvoir installer le fractionnement. Mon col de signe était un peu trop petit d’après Nad et mes collègues, mais pour une première c’était bien. Une fois tout le monde en bas, après un petit thé on se lance à crapahuter, curieux de voir enfin cette trémie. Mais à peine un quart d’heure de marche après, j’entends un gros hurlement, c’était Elsa qui venait de glisser et de se tourner le genou. Là on accourt tous, inquiets, on se dit « il va falloir lancer un secours ». Mais Elsa, très courageuse, est d’accord pour faire demi-tour et remonter. Nous l’aidons au maximum pour soulager sa jambe qu’elle ne peut pas poser et nous faisons des relais aux passages difficiles et mains courantes. Nous arrivons enfin sous la première corde au bout d’une heure. Elsa a serré les dents ! Elle se sent de remonter sur corde, Nadège passe devant pour l’aider à toutes les sorties de puits, Miguel suit Elsa de prêt, et moi j’ai la mission de tout déséquiper. Tout se passe bien pour tout le monde même si j’entends par moment Elsa hurler de douleur. Mais sa rage de sortir est plus forte que son mal. Quant’à moi je déséquipe sans trop de mal en étant pas trop loin de Miguel jusqu’au moment où je me retrouve à ne pas arriver à défaire un nœud d’AN. Là je perds presque un quart d’heure et beaucoup d’énergie. Du coup Miguel est loin devant. J’ai du mal à enkiter sur un fractio, donc je profite des paliers pour le faire. Arrivée au sommet du P20, grosse difficulté pour passer sur la main courante. Le kit est devenu trop lourd pour moi, et je n’arrivais pas à le caler. Je perds bcp de temps et je n’ai presque plus d’énergie mais j’arrive tant bien que mal à déposer le kit sur le palier et à m’asseoir dessus pour qu’il ne tombe plus. Nadège viendra à mon secours pour m’aider psychologiquement surtout, et je finis de déséquiper jusqu’au bout. Je sors épuisée mais fier de moi. C’était une sortie mémorable !

Quant’à Elsa, elle finira aux urgences de Carcassonne….