mercredi 18 novembre 2015

2015-11-18 petit saint cassien

 

18.11.15 petit saint cassien (massif de la sainte baume, PACA)

Profondeur totale : -321 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : - 100 mètres

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 6h

PERSONNES PRESENTES : olivier et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :

Seconde sortie avec Olivier toujours dans le but de m’entrainer à équiper. Il a choisi une cavité où il n’y a pas de marche d’approche et où il y a pas mal de fractionnement, l’idéal pour moi.

Bien sûr vu que l’on rentre tard sous terre (après la  journée de travail d’olivier), il ne prévoit que l’équipement pour aller jusqu’à -100 mètres.

Arrivés au parking nous enquittons puis nous rentrons sous terre vers 19h. J’équipe avec soin pour ne pas faire d’erreur. Ça se passe plutôt bien, mais il y a toujours ce problème de ne pas forcément distinguer de suite la manière d’équiper la plus logique (je manque sacrément de logique !!!) ou d’équiper propre.

Par exemple à un moment donné j’arrive en bas d’un puits sur un palier. J’enlève mon descendeur et je cherche comment équiper la suite. Je m’enquille dans une étroiture descendante donc je fais un démarrage de tête de puits. Et je me rends compte (trop tard) que c’est pas possible de descendre avec le descendeur dans cette configuration, et qu’il vaut mieux équiper avec une main courante.

Je n’ai pas non plus le réflexe en fin de tête de puits avec démarrage d’un autre puits ou d’une main courante de relier deux cordes…

Bon mais mis à part ça je ne fais pas d’erreur jusqu’à celle-ci qui m’aurait direct pénaliser pour l’initiateur. A un moment donné j’équipe un passage où je suis à l’aise, assise. Je suis longée à un mousqueton du coup j’enlève ma poignée longée pour faire ma manip de tête de puits. Erreur fatale ! Je ne tiens que par un point donc danger. Eliminée….

Bon je continue la progression sous t’œil attentif d’olivier jusqu’à ce que nous arrivions en fin de corde. On ne peut pas continuer plus loin. Ça tombe bien, nous arrivons sur un pallier prévu pour faire un bivouac vers 23h. J’aide Olivier à installer notre super campement : hamac, couverture de survie au-dessus, chaleur en dessous et surtout un super pique-nique et du bon vin rouge. Merci Olivier !

Après une bonne heure de pause à papoter, nous rangeons tout puis c’est parti pour la remontée. Je déséquipe sans encombre et nous sortons de la cavité à 1h du matin.

Nous nous ferons gronder car Olivier n’avait pas donné d’heure précise de sortie, ce qui fait que nos deux femmes se sont inquiétées….

Cavité sympa que j’aimerai refaire jusqu’en bas.

dimanche 15 novembre 2015

2015-11-15 traversée de gennevaux

 

15.11.15 aven gennevaux traversée(relai des chênes, 34)

Profondeur totale : -60 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : -60 mètres

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 2h

PERSONNES PRESENTES : nadege moi et jean claude moliere

DESCRIPTION DE LA SORTIE :



Cette fois ci spéléologie en vue que j’équipe. Presque pas de marche d’approche, et on trouve assez facilement l’entrée grâce à Jean Claude. Pour nous repérer nous mettons des cairns partout.

L’entrée du puits s’équipe de deux manière différente, j’en choisi une afin que la corde ne frotte pas. Je me sens bien, à l’aise, même si au fond de moi je stresse d’être surveillée par deux personnes et je me dis « pas d’erreur ce coup-ci ! ».






Pas de problème pour mon amarrage irréprochable qui débute ma main courante jusqu’à ma tête de puits qui sera également constitué d’un arbre. Comment j’ai pu ne pas voir deux belles broches toute neuve à ma gauche ??? C’est pas grave, ce que j’ai fait tient la route. Je continue à descendre, je suis chronométrée par Nadège !

Je ne vois pas le fractio là où je me serai dis qu’il y en avait un mais comme la corde semble allée jusqu’en bas sans frotter, je continue.

Derrière moi Nadège assurera encore plus le truc en mettant deux mousquetons par broche.

Nous continuons la progression, j’équipe un ressaut pour passer un passage glissant.  Puis un dernier puits de 5mètres.

Le reste de la cavité se fait par désescalade ou avec des cordes déjà présentes. En fait la cavité est plus petite que ce qu’on le pensait et je n’ai presque rien à équiper. Du coup cela va super vite.

La sortie se fait par un passage vertical d’environ 5 mètres assez étroit, c’est le seul  moment où on a un peu transpiré.

Dans l’ensemble cavité sympa pour équipeur débutant. Au niveau de mon équipement pas d’erreur éliminatoire mais il parait qu’il faut que j’améliore mes nœuds….

Après cette sortie Jean Claude en a profité pour nous montrer l’entrée de l’aven des nymphes et du petit mur, dans le même secteur.

 

vendredi 13 novembre 2015

2015-11-12 aven des grelots

 

12.11.15 aven les grelots (Massif de la seranne, pegaroilles de bueges, 34)

Profondeur totale : -139 mètres, +5 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : -70 mètres environ, avant le p15

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 6h

PERSONNES PRESENTES : nadege et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :

La veille lors d’une randonnée avec Léa dans la vallée de la Buèges, nous en profitons pour repérer la cavité. Sacré marche d’approche, 45 minutes de dénivelé positif pour atteindre le flan de la Séranne et redescendre dans un cirque, face au village de Pégaroilles de Buèges. De là-haut une vue imprenable !



Le lendemain nous nous préparons psychologiquement à ce qui nous attend, la même marche d’approche avec deux kits chacune ! Car impossible de s’équiper à la voiture, on serait trempé arrivé là-haut !  Il nous aura fallu quelques arrêts et 1h de marche pour atteindre enfin l’entrée des grelots ! Nous décidons de manger avant de rentrer (il est 11h mais la marche ça creuse !).



Puis c’est parti pour l’exploration d’une cavité inconnue et réputée comme très jolie. Nous n’avons pas assez de matériel pour arriver tout en bas mais espérons arriver jusqu’à la galerie des lacs. Le reste nous prévoyons de le découvrir avec notre groupe de spéléo girls.

Nadège décide d’équiper, elle veut bien repérer la cavité afin que le jour J avec les filles il n’y est pas trop d’attente.






L’entrée s’effectue par un peu de ramping et déjà des flaques ! Inutile de les éviter moi je vais direct dedans !

                             

Après une main courante aérienne et impressionnante, nous arrivons en haut du P25 où l’équipement est assez aérien. J’entends Nadège qui râle car les spits sont assez durs à aller chercher, elle mettra un moment à l’équiper. La descente de ce puits se termine dans une vasque, Nadège la passe sans se mouiller et continue son équipement.

                       

                                             

Moi j’ai la mission de planter un spit sur une colonne, car il n’y en a plus qu’un de fonctionnel, et s’il lâche c’est plouff dans l’eau ! Difficulté car à chaque fois que je creuse, la poussière se transforme en un amas d’argile mouillé impossible à enlever. Après deux conversions pour aller nettoyer l’intérieur du spit dans la vasque, en vain, j’abandonne et je rejoins Nadège. Je laisse un joli trou mais pas moyen de finaliser le plantage du spit. Nadège le finira au retour.

Entre mes coups de marteau, j’entends Nadège hurler, s’énerver car le prochain puits est aérien et n’est pas facile à équiper. Elle doit tenir en opposition sur une paroi et ses jambes tremblent, plus la peur ajoutée à ça….je l’entends dire « je préfère faire 3h de route pour aller à Bélesta que faire des cavités où je me fais chier » ou encore « c’est fini pour moi la spéléo, plus jamais… ».

Moi je reste discrète, je ne pourrai pas l’aider…elle finit par y arriver et continue sa descente. Lorsqu’à mon tour je dois descendre, je comprends son angoisse. C’est vrai que c’est impressionnant, les têtes de puits sont difficiles à aller chercher….Bref je ne sais pas si c’est le fait de l’avoir entendu dans cet état mais j’appréhende ce passage et je mettrai pas mal de temps à y arriver. Cafouillage pour me délonger, encore une conversion….mais tout va bien.

Les puits sont magnifiques, nous continuons notre progression mais avons perdu beaucoup de temps. Nous savons que nous ne pourrons pas aller jusqu’à la galerie des lacs.

Nous nous arrêtons en haut d’un P15 que Nadège aura essayé d’équiper trois fois en suivant la topo, pour qu’à chaque fois la corde frotte sans pouvoir installer de déviation ou fractionnement. Au final le départ était sur la droite, et non à gauche comme le dit la topo. Mais il est déjà trop tard, nous devons rebrousser chemin si nous ne voulons pas que Fred donne l’alerte.

Le retour semble beaucoup plus simple, nous ne rencontrons pas de difficulté même au déséquipement. Nous nous rendons compte que c’était sans doute l’appréhension de la nouveauté qui nous a fait si peur (bon l’équipement des puits est quand même aérien !). Là où l’on ne trouvait pas de pied les prises apparaissent toutes seules.

Du coup ce sera beaucoup plus simple pour la sortie des spéléo girls, et ce coup-ci nous irons jusqu’au bout ! Le plus beau reste à venir ! Nous sortons de la grotte au bout de 6h pour 70 mètres !





mercredi 4 novembre 2015

2015-11-04 grotte la méfiu

 

04.11.15 Grotte la mefiu (la sainte baume, PACA)

Profondeur totale : -80 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : - 80 mètres

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 4h

PERSONNES PRESENTES : Olivier et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :

C’est hyper motivée que le fais 2h de route pour rejoindre Olivier à Auriol, afin de faire de la spéléo. Le but de cette sortie à deux est que j’équipe un peu, sous l’œil attentif d’Olivier.

Nous partons sur le massif de la sainte baume, Olivier a trouvé une cavité sympa sans marche d’approche, idéale pour faire de la spéléo en fin d’aprèm.

Arrivée à l’entrée de la grotte j’installe un départ de puits à l’aide de deux arbres. Je n’ai pas encore tout à fait l’œil et je pense trop lentement, Oliver me montre la solution.

Puis je descends quelques mètres et là, je m’aperçois que la cavité est entièrement équipée. Super car ça va aller vite mais dommage car le but que j’apprenne à équiper est raté.  Du coup je laisse le kit de cordes dans un coin.

Du coup à chaque fois je regarde l’équipement en place, et je me demande si j’aurai fait autrement. Toutes les têtes de puits sont super aérienne, mais c’est vrai que c’est l’idéal. Je sais pas si j’aurai fait pareil…

Nous arrivons rapidement en bas et, avant de manger, nous allons voir une partie qu’une équipe de désobstruction est en train de découvrir. Pour cela nous remontons par la dernière corde puis nous passons une main courante très aérienne. Heureusement que je me suis remise à l’escalade lol ! Finalement cela ne débouche sur pas grand-chose pour l’instant, il faudra revenir dans quelques mois pour voir ce que cela donne.

Nous retournons à notre campement, Olivier a installé son hamac avec une couverture de survie dessus, super pour manger, nous n’avons pas eu froid.

Repas de luxe autour de longues discussions : vin, magret, roquefort, pain. Hummm trop bon !

La digestion se fera en remontant les puits, je ne sais pas si c’est le demi litre de vin que je viens de boire mais j’enchaine les puits avec facilité. Par contre ne passe devant mon kit sans le voir. Olivier remontera les deux kits dans le dernier passage. Ouppsss. Je lui dois un massage pour compenser !

Au final sortie sympa, les puits sont jolis et l’équipement doit vraiment être chouette à faire quand ce n’est pas en fixe ! A refaire dans quelques mois.