samedi 22 mai 2021

2021-05-23 le souffleur, plateau d'Albion

écrit par Nadège et moi


 Du 13 au 16 Mai 21 la  SSP part sur le plateau d'Albion 

13 participants ( oupssss) poisse ou chance ???? 

Arthur , Bastien , Barbara, Chantal , Jeanne , Julien , Léa , Lionel , Nadège , Océane, Rémi , Stéphanie   et Viviane

Descente dan le château de St Christol , pour des petits réglages et une mise en jambe pour Léa , baba, Océane et Julien 

 Aven du château

Nous partîmes 4 sans (les autres) ; mais par un prompt renfort,
Nous nous vîmes treize en sortant du fort 


NADEGE!!!!!!
APERO!!!!! 


Tant, à nous voir boire  avec un tel visage,
Les plus épouvantés reprenaient du courage !
J'en cache mon bonheur , aussitôt qu'arrivée,
Et je les embrasse contente de les  retrouver ;

  ' Allez c'est bon Nadège, boit une bière demain on va sous terre... '

Le lendemain matin tôt
... OU...
 tard c'est pas clair

Levé 7h ou 8h ou 9h  Bref c'était pas clair ... 


Départ 8h 9h 10h ... Bref c'était pas clair...

entrée du souffleur

10h46 Equipement du premier puits par Rémi ... Bref c'était  clair... 


L'équipe du souffleur
                                                                             Rémi
                                                                             arthur

                                                                              julien
                                                                             océane
léa

Entrée petit à petit ... pendant que Lionel fait la sieste ... 


 ' t'as les boules , t'as les glandes, t'as les crottes de nez qui pendent'.... 
Pensée de Viviane envers Stef ,  tellement heureuse de ne pas y aller ... 

                                                                           stef 😁


et enfin Lionel

Au revoir à jamais ou ce soir... Bref ça non plus c'était pas clair.....




Nous rentrons dans la cavité à 11h. La descente se passe bien malgré des fractionnements plus longs que prévu. En effet la corde étant trop courte, je ne pouvais pas enlever le renvoi. De ce fait, je perdais du temps car il fallait réinstaller la poignée pédale pour enlever le renvoi et faire la manipulation. Heureusement qu'il y a certains fractionnements où ce n'était pas le cas. 

Léa a galéré aussi mais n'a pas eu besoin d'utiliser la poignée pédale, sa longe était peut-être plus courte que la mienne.

Nous arrivons à -200 mètres en forme. Le méandre approche !



Là, deux longues heures de torture psychologique pour moi. Je ne m'attendais pas à avoir aussi peur. J'étais la dernière du groupe et c'était Léa qui était devant moi.

Elle avait plus de facilité que moi à franchir le méandre, même dans les endroits les plus vertigineux. Devant elle, c'était Arthur qui l'aidait lorsqu'il y avait besoin.

Plusieurs fois j'ai eu besoin de m'arrêter, souffler, pour ne pas perdre mon sang froid car le méandre me faisait trop peur. Je demandais alors à Léa de m'attendre.

Ce méandre n'en finissait jamais !!! Et la fin s'est avérée plus dangereuse, il ne fallait vraiment pas tomber ! A certains endroits, une main courante n'aurait pas été de trop. D'autant qu'avec tout ce passage, les pieds glissaient, c'était patiné comme en escalade.

Pour Léa c'était surtout la fin qui lui a fait peur. Il y avait un gros trou et il fallait y aller en oppo. "Si je tombais je mourrais".  Arthur est venu nous aider.

 

On arrive enfin au bout de ce cauchemar, enfin on va voir les beaux puits et respirer.

Mais là, Lionel regarde sa montre et nous dit "ça fait 4h les filles, Nadège avait dit qu'au bout de 4h il faut faire demi tour. Moi je vous dis ça mais c'est vous qui prenez la décision."

Nous nous concertons alors avec Léa.  C'est avec beaucoup de frustration que nous prenons sagement la décision de faire demi-tour à ce moment-là. 

Arthur et Lionel nous raccompagne à notre demande sur la partie la plus délicate du méandre, que nous faisons 2 fois plus vite qu'à l'aller car les gars sont là pour nous aider puis nos chemins se séparent.


le reste de l'équipe en bas du souffleur


Nous voilà mère et fille à rebrousser chemin.

Je me retrouve donc avec le kit et je suis Léa qui nous ouvre la voie. 

"Dans le méandre de l'ankou tout se passe bien et je vois régulièrement des tâches blanches nous indiquant le bon chemin. Je guide maman jusqu'à la fin du méandre dans une grande salle où nous faisons une pause en mangeant et en buvant du thé. En reprenant la route, lorsque nous arrivons dans le méandre de l'absent, j'ai plus de mal à me diriger car il y a beaucoup moins d'indications que précédemment. Malgré cela, je cherche mon chemin en m'avançant tout en gardant en mémoire la marque de l'endroit précédent. Maman, paniquée de voir que je cherche mon chemin a peur, elle pense que nous sommes perdues."

En effet la fatigue étant là, j'angoisse vite et de plus je suis trempée, je ne peux pas envisager le fait d'être perdue, je veux juste sortir. J'ai des étincelles dans les yeux et le sourire à chaque fois que Léa me dit "c'est bon je vois une flèche noire". Elle est top cette petite, elle est trop forte, elle assure. Elle est là pour trouver le chemin et me rassurer.

 

La remontée se passe bien et tout en tranquillité pour Léa. 

"Arrivée en haut d'un puits, je vois une main courante très aérienne pour sortir, ce que j'avais totalement oublié. Je me mets en poignée coiffée sur la main courante puis je me laisse pendre dedans et je me tire à la force des bras jusqu'à sortir et rejoindre la terre ferme un peu plus haut. Je m'aide aussi des barreaux qui sont sur le côté de la paroi. Malheureusement ça ne passe pas aussi bien pour maman qui a le kit, en plus de la fatigue et de la peur."

En effet, j'arrive sur cette main courante et je découvre un passage que j'avais totalement sorti de ma mémoire. Je suis en poignée longée mais je vois bien qu'il ne faut pas que je glisse sinon je vais voler et je n'en ai pas du tout envie. J'ai le kit entre les jambes et je vois bien ce qu'il faut faire, mettre les pieds de chaque côté de la paroi sur les barres en fer. Mais il y en a une plus difficile à atteindre et j'ai vraiment peur de tomber. Là, l'angoisse monte et je commence à pleurer. Je lâche toute la pression que j'ai depuis le début je pense, et c'est en pleurant que j'arrive à franchir le passage. Je rejoins enfin Léa qui m'attendait et me parlait pour me rassurer.

 

À partir de ce moment-là à chaque début de corde rencontré on se dit "ah c'est la corde de Rémi", ce qui sous entend c'est la corde de la sortie. Et à chaque fois ce n'est pas ça mais on ne lâche rien. On fait une escalade dans un méandre sur plusieurs mètres (selon moi-sur 2 mètres selon Léa) en suivant des flèches puis on arrive enfin à une corde avec un kit à côté. Là aucun doute c'est la corde de sortie.

 

On monte jusqu'à la grille que Léa n'arrive à pas ouvrir. Je la rejoins et elle me demande d'appeler sa mamounn. Par contre il y a du réseau. Nadège répond et vient avec le reste de son groupe nous accueillir. 

 

Au total on aura passé 11h sous terre, 4h jusqu'au bout du méandre, 7h à remonter (avec une demi heure pour manger environ). 



Nan mais là j'ai pas peur j'ai encore plein de vigueur...
Il faut que je sorte ma maman de ce souffleur 


Libérée, délivrée
J'y retournerai  plus jamais
Libérée, délivrée
C'est décidé, je m'en vais
Et me voilà
Oui, je suis là
Libérée, délivrée
Le froid est pour moi le prix de la liberté

Oui mais j'y retournerai bien si on m'enlève le méandre !!! 

Le méandre aura eut raison de Stef et Léa.... Qui ne pourront pas tenir le timing prévu ,  elles feront demi-tour à la sortie du méandre pour sortir vers 22h.
11H de Belle exploration ...
...ou ...
de torture ...
Bref c'est pas pas clair ...

Océane , Julien , Lionel , Arthur et Rémi sortiront vers 2h du matin ...
Une banane sur le visage heureux d'avoir atteint leur objectif.

Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux....



On mange .... on dort...  On mange ... on mange 
Et on part en famille au Rousti 


















Environ 3 petites heures de balade sous terre avant de passer derrière les fourneaux pour préparer la bonne  Viande qui nous attend ... 
Avec tous ses bons légumes... 

Chapeau à nos cuistos pour nous avoir préparer les supers gigots d'agneau et de porc






Une magnifique aventure qui nous a apporté .....

plein de '......heur '

 ... 2 nouveaux petit GIMP..eur 
plein de chaleur
Après toutes les souffrances que nous leur avons fait endurer ...
Nous avons le plaisir d'accueillir Océane et Julien au sein du club

Elle nous a aussi apporté un peu de la peur .... 
Stef tu as surmonté tes peurs pour réussir à passer de méandre du souffleur 
2 fois ... Allez .. on y retournera ... 
ou pas...

Mais aussi de la grandeur.... 
Léa tu peux être une adolescente fière de toi . Je pense que les jeunes filles de 16ans qui se tentent le souffleur on peut les compter sur les doigts des mains... Bravo...
Un jour tu portera le KIT d'Arthur... 
ou pas ... 

Les jeunes filles merci d'être toujours présentes parmi nous , de nous soutenir et de venir sous-terre pour notre plus grand bonheur.

Mon trinôme du Joly , grand merci d'avoir utilisé la réchappe du Joly afin que je ne m'engouffre pas dans cette torpeur qu'est le souffleur ... 
La joie est dans mon cœur 
à vous voir plein de fraicheur 
Equiper  avec vigueur 
le Joly dans toute sa splendeur

Et les garçons tout en rigueur  nous ont fait le souffleur  
Mais ça c'est pas clair.... 
Pour rien au monde je ne vous échangerai contre du lyonnais ... 
Et ça c'est bien CLAIR....


Merci à vous tous

 lien vers diapo photo





vendredi 21 mai 2021

2021-05-20 les berges de l'Hérault et le moulin de Clauzel

 Ce matin au réveil dur dur. J'ai des courbatures de la veille.

Bon, par cette belle journée vous vous doutez bien qu'il m'était impossible de rester à la maison. Après réflexion, je change tout de même mon programme. Pas de sommet aujourd'hui, je pars sur une randonnée certes assez longue (5h), mais relativement facile, peu de dénivelé. Et surtout, je la fais en mode touriste.

Voici le tracé : 



Je trouve facilement le parking de départ et pars bredouille. Le début est assez simple, ça descend. 
Au passage j'en profite pour faire mon apéro avec les asperges sauvages 😊

J'arrive au Mas de la Baraque et continue ma descente.


C'est tout fleuri, c'est super joli. 



Le champ est rempli de fleurs jaunes, trop beau !



Je peux voir aussi quelques coquelicots par ci par là, mais pas de champ entier.


J'arrive enfin au niveau des berges de l'Hérault, c'est qu'il fait faim !

Il y a plein d'eau, ça donne trop envie de faire du canoé !







Après une pause pique nique, je reprends mon chemin mais en fait pas tant que ça. Je trouve un endroit sympa pour faire trempette quelques mètres plus loin et m'y arrête. 




L'eau est assez froide (pour moi), je remets mes chaussures et repars. 

En longeant l'Hérault, je découvre l'entrée d'une cavité sur ma gauche. 


Il y a une corde, j'aimerai bien aller voir. 


Mais mon escalade ne mènera à rien car toute seule, je ne veux pas prendre de risque et du coup n'arrive pas à faire le dernier pas pour atteindre l'entrée. Tant pis, à refaire !


L'eau est d'un vert émeraude, c'est trop beau et ça donne vraiment envie d'aller dedans.


Et quelques centaines de mètres plus loin je découvre de nouveau un petit endroit sympa où je fais une escale. Je l'avais dit que c'était en mode touriste 😊😉





Allez ce coup ci je tente la baignade !


Youhou j'ai réussi ! Ca fait trop du bien en fait !


Après un petit séchage je repars. Le sentier devient de plus en plus verdoyant, j'ai vraiment l'impression d'être dans la cambrousse. 



Tiens un arbre blanc, on dirait que c'est comme du coton, trop bizarre !


A ce moment là de la randonnée j'ai vraiment l'impression d'être sur une île, en mode Jane lol.


Je n'hésite pas à m'arrêter pour profiter du champ des oiseaux. 






Puis j'atteins le moulin de Clauzel, avant de quitter l'Hérault pour remonter.








Je finis ma randonnée toute fraiche, c'était pas mal pour enlever les courbatures et vraiment très sympa ! Je suis trop contente de l'avoir faite ! C'était vraiment la bonne période je pense : soleil, pas encore trop de canoé et pas de moustique. 

En arrivant à la voiture je ne rentre pas de suite à la maison et je vais repérer un spot qui vaut le détour : le pont d'Issensac. Elsa connait et se souviens encore de la route je pense 😉
C'est un endroit idéal pour venir pique niquer et se baigner !








Petit tour par la chapelle d'Issensac.


Découverte des endroits sympa de baignade en contrebas. 





Après cette belle journée, je rentre enfin à la maison ressourcée et de très bonne humeur !