dimanche 27 novembre 2016

2016-11-26 aven de trabanette

 26.11.16 AVEN DE TRABANET (BELESTA, PLATEAU DE SAULT, ARIEGE)


Profondeur totale : -186 mètres
PROFONDEUR ATTEINTE : -186 mètres
TEMPS PASSE SOUS TERRE : 5h30
PERSONNES PRÉSENTES : Barbara, Léa, Nad et moi


A l'occasion de l'AG du club , nous sommes allées initier Léa dans un grand puits . 
Le P70 de Trabanet avec beaucoup de fractionnements. 

Nad part équiper le puits entièrement pendant que nous pique niquons et nous nous équipons.  
Après avoir bien mangé Nad est de retour . 




Marche d'approche sympathique dans la jolie forêt de sapins.


Et hop c'est parti pour une belle descente stef équipe en double le puits. 








Léa se débrouille comme un chef 



Pendant que Léa grimasse et se régale , les filles papottent 

Petit Thé pour se réchauffer . Les pieds de Léa sont gelés. Nad lui retire les chaussures et chaussettes et la frictionne ...



C'est reparti on remonte , une réunion de la plus haute importance nous attend





Bonne initiation, tous les passages de fractio ont été réalisé nickel par Léa ! 

samedi 5 novembre 2016

2016-11-05 spéléo girl's, aven les capitelles

05.11.2016 aven les capitelles (monts de saint guilhem le désert, Hérault)

Profondeur totale : -407 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : -221 mètres

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 14h

PERSONNES PRESENTES : Elsa, Marie, Nadège et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :

C’est parti pour une spéléo girls, il ne manque que Syndie qui est tranquillement en Guadeloupe.
Nous ne sommes pas pressées, départ de la maison vers midi et nous trouvons sans difficulté la route ainsi que le trou. Il ne pleut pas et pas de vent, impeccable pour s’équiper tranquillement et manger un bout.
Nadège part en premier pour équiper jusqu’à ne plus rien avoir dans son kit. Nous la rejoignons à 14h, et c’est parti. Je passe la première, puis Marie et Elsa qui ferme la marche.

La cavité est étroite un loonnnnnnnnnnnnng moment, je ne me souvenais plus du tout que c’était comme ça, pourtant nous l’avons fait en mars, ce n’est pas si vieux !

A un moment donné je me retrouve seule en bas d’un puits et je ne sais pas vraiment où aller, enfin il n’y a pas vraiment le choix. Seulement deux possibilités dont une qui ne me parait pas faisable, je m’enfonce donc dans la deuxième possibilité qui s’avère être un boyau assez long pour ma part, d’autant que je suis seule et un peu angoissée de me tromper ! Je crie « Nadège ? » mais évidemment elle ne m’entend pas. « Marie ? » mais elle n’est pas là non plus…..j’attends.

Pendant ce temps Elsa remontre à Marie comment on met en place un descendeur. Et là Marie a dit « à quoi ça sert de m’apprendre le dégagement d’équipier alors que je sais plus mettre mon descendeur ?!!! ». Car la veille à la maison Nadège nous a montré le dégagement d’équipier sur le murier sous la pluie lol.

J’attends quelques minutes et  je recrie « Nadège ? » Toujours rien. « Marie ? ». Ah Marie qui répond. « Marie, Demandes à Elsa de vérifier si le chemin n’est pas en haut ». Marie que je sens légèrement paniquée à ma demande. « Non ça va bien mais je veux juste être sûre que c’est par là car…..c’est un peu étroit on va dire…. »

Elsa confirme que je suis à priori au bon endroit. Maintenant rassurée par leurs présences, je peux continuer à faire le serpent pour aller jusqu’au bout de ce boyau. Marie passe à son tour et n’aime pas ça, pas ça du tout…..elle pense déjà au retour.

Nous finissons par rejoindre Nadège qui a fait demi-tour pour voir où on était. Je passe alors devant car il est prévu que j’équipe un peu.

Nous passons une escalade que Nad a déjà équipée, un petit puits puis et c’est à mon tour de poursuivre l’équipement.
Je passe beaucoup de temps à comprendre la configuration de la cavité, Elsa est derrière moi et essaie de m’aider mais ce n’est pas simple. Du coup dès le premier puits je me retrouve à faire une conversion car je n’ai pas vu les spits placés plus haut. A priori j’ai mis une heure à équiper un seul puits de 7 mètres….c’est vrai que lorsqu’on est dans l’action on ne se rend pas compte du temps qui passe…désolée les filles.

 A un moment donné je suis dans un puits à 4 mètres du sol et je dois mettre en place un fractio pour éviter que la corde frotte. Sauf qu’il n’y a qu’un point de prévu, et pas d’amarrage naturel. Du coup, pour respecter les règles de sécurité, je mets en place une déviation.

C’est un pas de chance je dirai, car déjà que je mets du temps à équiper, et c’est normal car je débute et puis que la cavité n’est pas simple, je me retrouve sans corde. Nadège est obligée de modifier l’équipement du haut pour récupérer le plus possible de corde, mais nous sommes très juste. La fiche d’équipement n’a pas pris assez de marge pour la mesure des cordes ! Ni pour le matos d’ailleurs, nous avons déjà utilisé plus de choses que prévu !

Arrivée en tête d’un puits, il y a deux démarrages possibles. Evidemment j’équipe en premier le mauvais côté car ensuite je n’ai plus rien. Elsa restée en arrière repère que ce serait par l’autre côté. Nadège arrive et confirme. Elle ne prend pas le relais de suite mais très vite, en descendant un peu, je ne vois pas comment faire pour continuer. Elle vient et s’aperçoit que c’est une main courante. A partir de là elle reprend l’équipement car j’ai passé trop de temps à le faire, les filles en ont marre et veulent rebrousser chemin. Elsa trouve que l’attente est trop longue et Marie galère dans les passages étroits et n’en voit pas le bout, ni le retour.

 Nous ne sommes pas encore au P110 et il n’y a presque plus de matériel de secours, c’est dingue toute la topographie est à revoir ! Heureusement que Nadège a emmené son petit calpin que Elsa lui a offert avec amour et qu’elle note tout ce qui ne va pas.
Enfin après pleins de passages étroits nous pouvons respirer dans le P110, que ça fait du bien ! Bon Marie appréhendera le fait qu’il y a un passage de nœud à passer mais elle s’en sortira très bien ! En attendant que Nadège finisse d’équiper un fractio, je fais faire à Marie une simulation de passage de nœud sur la main courante du dessus. Puis Nadège l’appelle pour mise en application. L’attente paraîtra interminable pour Elsa qui commence à avoir très mal au ventre. Marie s’en sort à merveille et nous continuons toutes notre descente.

Arrivé un bas, nous nous trouvons un endroit abrité des gouttes de pluie pour faire notre pause pique-nique. Nous arrêtons notre explo juste avant le robinet, car après ça mouille et c’est encore plus étroit. Et même si on avait voulu on n’aurait pas pu aller plus loin car Nadège est à poil ! Toute sa trousse d’urgence a servi.
Elsa peut enfin se libérer de son baudrier et essayer d’aller aux toilettes.

Nous sommes toutes dépitées il n’y a qu’à voir nos têtes lol ! Il nous a fallu 6 heures pour arriver en bas et maintenant il faut tout remonter, les passages étroits qui nous attendent nous dépriment à l’avance.



Pour le P110, Nadège me fait remonter en premier suivie de Marie, Elsa et Nadège qui le déséquipera.
Aucune embûche ni difficulté pour cette partie, un jeu d’enfant même pour le passage de nœud à la remontée. Bon Nadège avec un gros kit et sans pantin l’aura bien senti ce P110 !
Nous changeons l’ordre de remontée avant les passages étroits. Nadège en premier suivi de Marie qu’elle aidera à chaque fin de puits et étroitures. Elsa et moi pour le déséquipement.





Je crois que ne me trompe pas si on s’est toute dis « qu’est-ce que je fais là !!! », « mais c’est quoi ce trou de merde »  durant la remontée.
On en voyait pas le bout, d’étroitures en étroitures, fatigue, épuisement…..larmes, cris…..putain de kit de Merde !
Heureusement que Nadège était là pour Marie et heureusement qu’Elsa était là pour moi ! Ça m’a carrément bien soulagée lorsque je déséquipais de ne pas porter de kit, du moins une bonne partie de la remontée.

Nadège se souviendra sans aucun doute des capitelles sans pantin et avec deux kits !
Barbara n’était pas là pour chantonner ça a fait toute la différence lol ! Comment a-t-on pu faire cette cavité les doigts dans le nez sans se souvenir de toutes ces difficultés ???? Il faut croire qu’en mars 2016 on était drogué sans doute ! Ce qui est sûr c’est qu’on a pris un sacré coup de vieux en 7 mois !
Nadège se souviendra aussi de tous ces allers-retours dans le boyau (6 il me semble) pour aider tout le monde.
Marie se souviendra qu’elle n’aime pas les capitelles et les étroitures. Elsa déteste officiellement la spéléologie et rêve de grandes immensités blanches et froides.
Et moi-même tout ça était effectivement très dur je me dis que c’est quand même bien d’avoir pu faire tout ça ! Les filles on est trop fortes mentalement et on peut tout faire car on est une équipe !
Bon à l’avenir promis on choisira une cavité moins étroite et plus jolie.

Car au final je crois que ce qui nous a miné c’est qu’en plus de souffrir, il n’y avait rien de vraiment exceptionnel dans cette cavité. Certes il y a ce P110 mais bon….


dimanche 30 octobre 2016

2016-10-30 aven jean bernard

 

30.10.2016 aven jean bernard (foret de belesta, Ariège)

Profondeur totale :

PROFONDEUR ATTEINTE :

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 4h

PERSONNES PRESENTES : Viviane et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :

Première sortie en autonomie pour Viviane et moi, trop cool on est des grandes !!!

Avant tout nous allons chercher le matos nécessaire à la sortie au club, chez Bram, car avec les 6 sorties proposées par le stage fédéral il n’y a plus rien !

Puis, vu que Viviane connait cette cavité, elle nous guide jusqu’à l’entrée. Elle me propose de l’équiper, ce que j’accepte volontiers ! J’essaie de le faire à vue, sans regarder la topo, et avec son aide.

Tout se passe bien, à chaque fois Viviane me dit ce qu’elle en pense, nous vérifions les choses deux fois plutôt qu’une car nous ne voulons pas faire n’importe quoi, d’autant qu’aujourd’hui aucun cadre est avec nous.

Le jean bernard n’est pas une grande cavité, quelques puits puis une grande salle. Arrivées en bas nous crapahutons un peu et on se trouve une petite salle au sec pour pique-niquer avec la bougie :o) Trop génial, on sent bien la chaleur et cela nous permet de « ne pas nous alimenter mais de faire un vrai pique-nique convivial ».  Dommage à deux on ne pouvait pas encore ouvrir la bouteille de vin lol.

Ensuite nous remontons tranquillement, Viviane déséquipe et je l’attends à chaque fin de puits pour lui tirer la corde, c’est beaucoup mieux le travail en équipe !

Nous sortons relativement tôt et comme la veille, finissons notre après-midi par une bonne cueillette de sanguins. Cette fois ci je les emmènerai à la maison pour les cuisiner. Nous rejoignons Papi et un stagiaire qui sont en train de faire le SP2 mais rentrons tous ensemble.

A 17h je reprends la route, quitte Comus où je serai bien restée deux jours de plus avec tout le monde !

Mais je garde un très bon souvenir de ces deux jours avec Viviane qui nous ont motivé pour s’inscrire sur le stage d’initiateur en octobre 2017.

samedi 29 octobre 2016

2016-10-29 gouffre des corbeaux

 

29.10.2016 les corbeaux (foret de belesta, Ariège)

Profondeur totale : -184 mètres

PROFONDEUR ATTEINTE : -184 mètres

TEMPS PASSE SOUS TERRE : 4h30

PERSONNES PRESENTES : Viviane Remi et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :

Lors du stage fédéral pour former le CAF de Perpignan, Viviane et moi sommes venues pour profiter de faire un peu de spéléo et de nous perfectionner.

Bonne surprise le soir même alors que nous attendons les cafistes : une jeune femme aux cheveux courts avec des mèches blondes platines  fait un drôle visage lorsqu’elle me voit. Cette femme n’est autre que Céline Marcoux, on était dans la même classe au collège Darius Milhaud, comme le monde est petit ! Se retrouver au fin fond d’un petit village d’Ariège est bizarre !

Le soir nous découvrons avec Viviane que nous serons avec son frère Rémi pour faire une cavité. Il nous faut équiper le nouveau réseau des corbeaux pour que ce soit fonctionnel pour le stage. Trop bien !

A ma demande c’est moi qui équipe l’entrée de la cavité, je mets une demi-heure à le faire, c’est plutôt pas mal. Sous l’œil aguerri de Rémi j’équipe une jolie main courante puis la tête de puits plein vide. Je suis contente car je réalise que malgré le temps qui a passé sans équiper, j’ai enfin acquis les nœuds.

Après avoir équipé cette partie, j’attends Viviane et Rémi en bas puis nous allons jusqu’au nouveau réseau que pipi veut qu’on équipe. C’est Viviane qui prend le relai sur l’équipement, sans embuche non plus.

Puis nous arrivons au lieu où Rémi doit prendre le relai, il est censé escalader et équiper celle-ci pour accéder au réseau supérieur. A sa grande surprise il y a une corde, tout est fait ! C’est parfait ! Rémi va cependant regarder l’état de l’équipement puis mets en place une main courante.

Pendant ce temps, Viviane et moi pique niquons et testons ma bougie maison, c’est super et nous permettra de patienter une heure sans avoir trop froid le temps que Rémi revienne, nous l’entendons râler par moment.

Une fois la mission de Rémi finie, nous rebroussons chemin. La côte qui nous emmène au pied du P30 nous casse un peu les jambes, sauf celle de Rémi qui nous dépasse !

Un peu de repos avant de remonter puis nous nous lançons dans un chrono. Viviane, sans le pantin, met 6 minutes à remonter. A mon tour, un pantin et un kit, j’en mets 4 minutes. Et Rémi, 2 minutes ! Chapeau !

Notre chemin du retour se transforme en une cueillette de champignons sanguins, qui là-bas s’appelle les rouzillous. Il y en a plein ! Un casque, deux casques, trois casques….mince plus de place on en laisse ! On donne le tout à Anne du gite qui nous les servira en apéro le soir, trop bon !

samedi 23 juillet 2016

2016-07-23 la potence

 23.07.16 aven la potence (Viols le fort, Hérault)


Profondeur totale : -178 mètres
PROFONDEUR ATTEINTE : - 100 mètres environ
TEMPS PASSE SOUS TERRE : 

PERSONNES PRÉSENTES : SARAH, Nadège et moi

DESCRIPTION DE LA SORTIE :


Sur le chemin, Nadège repère la route très sérieusement....




Nous avons galéré pour trouver la cavité.

Grand puits de départ où Sarah descend par à coups, c'était ridicule dit elle !
En bas ça sentait le poisson pourri, c'était un marcassin qui était mort.



Puits où Sarah a commencé à paniquer. Elle était toute seule car Nadège était en train d'équiper le bas et Stéph était en haut. C'était étroit et elle s'est senti bien seule. On lui a proposé d'arrêter et elle a pris sur elle et a pu rejoindre Nadège.








 La remontée a été un peu difficile pour Sarah. Elle était déjà épuisée.





Allez Sarah tu es presque arrivée !




                                                      Les filles en pleine forme !