13.12.2015 aven de la baraque (viols le fort, hérault)
Profondeur
totale : - 160 mètres
PROFONDEUR
ATTEINTE : - 80 mètres environ (arrêt avant le P41)
TEMPS
PASSE SOUS TERRE : 3h
PERSONNES PRESENTES :
Nadège, léa olivier et moi
DESCRIPTION
DE LA SORTIE :
Après une journée d’élagage de
l’arbre du jardin, nous voici parti pour se dégourdir un peu les jambes en
spéléo.
Nous décidons de faire une cavité
pas trop grande avec peu de marche d’approche ni de route. D’après la
description, on va devoir éviter les taureaux pour accéder à l’aven…on est
joueur !
Nous arrivons devant la clôture
des taureaux et très rapidement un homme arrive et nous dit que nous ne pouvons
pas traverser le champ à cause des taureaux, que pour ça il faut demander
l’autorisation.
Nous restons courtois et après
discussion, l’homme appelle le propriétaire des taureaux et nous donne
l’autorisation d’y aller, mais il faut être ressorti pour 13h, car après nous
allons gêner les veaux. Ça nous laisse trois heures, c’est short time mais
possible.
Comme le temps est compté et que
je suis un peu longue à m’équiper, Olivier est parti devant et équipe l’entrée
de la cavité. Puis je prends le relai.
Je fais bien attention à mon
équipement, la cavité est un enchainement de puits avec à presque chaque fois
un seul point, mais d’après Olivier il n’y a aucun risque de retour au sol en
cas de point qui cède donc tout va bien.
A chaque fractio il y a trois
milliard de spit ce qui me complique la tâche. Cette cavité peut s’équiper de
plusieurs manières, et évidement je ne prends pas la plus simple.
Léa et Nadège nous suivent,
Nadège fait faire à Léa pleins d’exercices qu’elle réussit avec succès :
conversion montée descente. Nadège fera un dégagement d’équipier….
A un moment donné, avant le P41,
je descends un peu trop bas et me retrouve sur plusieurs spits mais aucun en
état de fonction, donc je réfléchis et propose un autre équipement qui n’est
pas le meilleur et qui ne me convient pas forcément (dont un gros roché posé).
Nous nous rendons compte que
c’est gazé et de toute façon si nous voulons respecter le timing il nous aurait
fallu faire demi-tour d’ici peu, donc inutile de s’acharner on rebrousse
chemin.
Je commence le déséquipement
mais, n’allant pas assez vite et un peu fatiguée, Olivier me propose gentiment
de prendre le relai.
Nous sortons à 13h05, à l’heure
pour les taureaux qui sont déjà dans le parc et qui nous guettent de loin. On
ne fait pas les fières et on retourne vite à la voiture.
Cavité à refaire quand il fera
plus froid et que ce sera moins gazé, et au moins j’améliorerai mon
équipement !
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